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Le sommeil de notre enfant, 1 an après notre accompagnement avec Fée Dodo

Crédit photo : Lisa / Pexels

Il y a un peu plus d’un an, j’ai bénéficié d’un accompagnement avec Caroline Ferriol, spécialiste du sommeil des bébés et des enfants et fondatrice de Fée Dodo. Cet accompagnement nous a permis de donner à notre enfant d’alors 16 mois, toutes les clés qui lui manquaient pour dormir de manière autonome, sans interruption et suffisamment, de jour comme de nuit. Pour notre enfant en dette de sommeil, mais aussi pour moi qui souffrais terriblement – physiquement et moralement – après 16 mois d’endormissements longs et pénibles, de nombreux réveils et tétées nocturnes ainsi que de nuits écourtées, cet accompagnement fut salvateur !

Je ne reviendrai pas sur les problématiques de sommeil que nous avons connues ni sur le déroulé de l’accompagnement ainsi que la philosophie de Fée Dodo puisque je vous ai déjà raconté tout cela en détail en novembre dernier, dans l’article suivant : Améliorer le sommeil de son bébé – mon expérience avec Fée Dodo. J’en parle également dans le tout dernier épisode du podcast « Allô Fée Dodo » que j’ai eu le plaisir d’enregistrer cet été et disponible depuis hier.

Aujourd’hui, je souhaiterais plutôt partager avec vous l’évolution du sommeil de notre enfant de 2 ans et demi et la manière dont nos apprentissages et consultations avec Caroline nous ont aidé·es à surmonter les difficultés que nous avons rencontrées par la suite.

LE SOMMEIL DE NOTRE ENFANT AUJOURD’HUI

De manière générale

Aujourd’hui, et comme c’est le cas depuis l’été dernier, notre enfant s’endort généralement paisiblement, enchaîne 11 heures de sommeil la nuit et fait des siestes de 1h30 (plutôt à la crèche) à 2h00 ou plus (plutôt à la maison). Nous la couchons actuellement entre 19h45 et 20h00 le soir et la levons entre 7h et 7h30 le matin. Pour la sieste, nous la couchons entre 12h30 et 13h00. Notre enfant se situe dans la tranche basse des heures de sommeil recommandées à son âge, mais au vu de sa forme et de son développement moteur, affectif, social et cognitif, cela semble lui suffire. En revanche, dès que ses nuits ou ses siestes sont écourtées, la différence se fait sentir dans son comportement : elle est davantage dans l’opposition, ses colères sont plus intenses, ses frustrations et pleurs plus nombreux, etc. et les endormissements suivants sont plus compliqués.

Le coucher, que ce soit pour la sieste ou la nuit, est un moment que notre enfant retrouve désormais avec joie chaque jour. Quand elle commence à ressentir de la fatigue, elle sait combien dormir lui fera du bien. Elle se réjouit également de retrouver le même rituel avant d’aller au lit le soir : on lui lit deux livres, on la met dans sa gigoteuse, elle boit son biberon puis on se fait un gros câlin en se racontant nos moments préférés de la journée, avant de lui chanter une berceuse et de la coucher. Mon mari et moi participons toustes les deux au rituel du coucher qui se déroule en deux temps : la lecture puis le biberon/câlin. Chaque soir, notre enfant prend plaisir à choisir qui lui lira les livres et qui lui fera le câlin. Notre rituel du coucher dure de 20 à 30 minutes et démarre entre 19h15 et 19h30.

Concernant son environnement de sommeil, nous avons retiré les 3 barreaux amovibles de son lit il y a quelques semaines. Elle était sortie de son lit seule il y a environ 1 an mais n’avait jamais retenté l’expérience depuis ; nous avions donc laissé les barreaux. Puis, il y a quelques semaines, elle en est sortie 2-3 fois, ce qui nous a conduit à enlever les barreaux. Elle peut donc désormais y entrer et en sortir de manière autonome mais elle le fait très rarement : elle sait que durant le temps de repos, même si elle est (encore ou déjà) éveillée, il est important qu’elle reste dans son lit pour trouver le sommeil ou se reposer suffisamment. Ainsi, même lorsqu’elle a du mal à s’endormir, elle chantonne tranquillement dans son lit et elle attend qu’on vienne la chercher le matin (elle nous appelle toujours lorsqu’elle est réveillée, mais quand c’est trop tôt, on lui explique qu’il est encore l’heure de dormir/se reposer et que nous viendrons la chercher plus tard).

Côté pratique, nous avons également mis à sa disposition, depuis ses 2 ans, une gourde remplie d’eau et une boîte de mouchoirs afin qu’elle n’ait plus besoin de nous appeler quand elle a soif ou besoin de se moucher. Par ailleurs, nous nous assurons que sa chambre soit parfaitement rangée et que chaque objet soit à sa place : nous avons réalisé qu’elle était facilement perturbée si ses affaires n’étaient pas à leur endroit habituel (il y a quelques temps, elle est sortie de son lit pour ramasser une peluche tombée de sa corbeille et un soir elle nous a appelé·es parce que l’une de ses poupées était restée dans sa cuisine au lieu d’être assise sur la chaise à bascule de sa chambre…). Enfin, elle dort actuellement dans le noir plus ou moins complet – elle a toujours été dérangée par la moindre lumière (naturelle ou artificielle) qui passe à travers sa porte pendant ses siestes/nuits. Nous n’avons aucun moyen de mettre des stores ou volets occultants donc mon mari a bricolé un système de « rideaux » en papier plastifié noir, que l’on attache à l’aide de rubans Velcro adhésifs le long des vitres ; c’est très moche et peu pratique mais nous n’avons pas trouvé mieux pour un maximum d’obscurité. Suite à des endormissements compliqués il y a quelques semaines nous lui avons proposé une veilleuse mais elle n’en voulait pas donc elle préfère toujours l’obscurité totale pour dormir.

Les exceptions

Il arrive néanmoins, et ce pour diverses raisons, que les endormissements, nuits ou siestes de notre enfant soient perturbés. C’est généralement le cas quand :

Dans ces cas-là, elle proteste avant d’aller se coucher, elle est agitée au moment où on la pose dans notre lit, elle nous rappelle pour nous dire tout et n’importe quoi, nous poser 1001 questions, nous demander de revenir la chercher, de lui chanter de nouveau sa berceuse, etc… Nous savons alors combien il est important de rester cohérent·es, de lui rappeler que même si elle a du mal à trouver le sommeil ce jour-là, elle y parviendra en faisant appel à ses stratégies habituelles et qu’elle n’a pas besoin de nous pour cela : respirer profondément, fermer les yeux, prendre son pouce, prendre son doudou, penser aux bons moments de la journée, etc.

Nous avons compris, à nos dépends, combien il peut être dommageable de faire des exceptions. Accompagner un·e enfant (qui en est capable) vers l’autonomie demande une réelle volonté de la part des parents. Cela nécessite beaucoup de patience, de lâcher prise, de disponibilité et de confiance en soi et en son enfant et, parfois, quand on est épuisé·e, énervé·e, à bout de patience, il est tellement plus simple de répondre aux attentes (attention, je n’ai pas dit besoins !) de son enfant plutôt que de lutter. C’est ainsi, qu’un soir, plusieurs semaines après notre accompagnement, après 3 heures de cris et de pleurs, j’ai laissé notre enfant s’endormir au sein… Elle s’est évidemment réveillée quelques heures plus tard et là, j’ai de nouveau dû l’allaiter et même la poser sur moi pour qu’elle s’endorme… Heureusement nous sommes parvenu·es à éviter ce genre de débordement par la suite et, surtout, nous nous relayons au mieux avec mon mari pour éviter que la fatigue ait raison de nos principes habituels sur lesquels reposent les bases d’un sommeil serein et autonome. Ainsi, à partir du moment où nous sommes là pour la rassurer avec douceur et sans frustration apparente, lui redonner confiance et l’encourager à faire appel à ses ressources personnelles pour trouver le sommeil, elle parvient à s’apaiser et à s’endormir seule.

ARRÊT DE L’ALLAITEMENT ET CHANGEMENT DE RYTHME

La plus grosse difficulté que nous ayons connue, après notre accompagnement avec Caroline, a fait suite à l’arrêt de l’allaitement, fin décembre, quand notre enfant avait 22 mois. Cela faisait déjà plusieurs mois que je ne l’allaitais plus que le soir, dans le cadre du rituel du coucher, et plusieurs semaines que les tétées étaient devenues des moments compliqués. N’ayant certainement plus beaucoup de lait, notre enfant passait d’un sein à l’autre toutes les minutes ou presque, ce qui était aussi inconfortable pour elle que pour moi. Nous nous sommes donc graduellement préparées l’une et l’autre à l’arrêt total des tétées et comme il lui était déjà arrivé d’aller se coucher sans avoir tété, je savais qu’elle pouvait s’en passer. Elle a tout de même réclamé le sein les 2-3 premiers soirs, après la toute dernière tétée (qui avait été présentée comme telle), puis plus rien…

En revanche, elle avait du mal à trouver le sommeil : à partir de ce moment-là, elle nous rappelait plusieurs fois après le coucher et cela pouvait durer 1h à 1h30 – même au démarrage de l’accompagnement avec Caroline nous n’avions pas connu de telles difficultés malgré l’ampleur des changements que nous avions alors mis en place (plus de cododo, plus d’endormissement au sein, plus de tétées la nuit, etc.). J’ai mis ça sur le dos de l’arrêt de l’allaitement et nous avons appliqué les conseils de notre accompagnement initial pour l’aider à s’apaiser et à trouver le sommeil, en vain.

Au bout de 6 semaines d’endormissements longs et pénibles, j’ai contacté Caroline. Comme pour toute famille ayant déjà suivi un accompagnement (ou ayant acheté la box futur·es et jeunes parents) avec Fée Dodo, nous pouvons désormais bénéficier de consultations ponctuelles ou de mini-suivis, ce qui est très précieux pour les périodes de crises où, même avec de nombreuses clefs en main, nous pouvons nous sentir débordé·es par nos soucis.

Après lui avoir exposé notre situation en détail, Caroline nous a expliqué que les difficultés d’endormissement de notre enfant n’étaient en réalité par liées à l’arrêt de l’allaitement mais plutôt à son nouveau rythme de sommeil. Il s’est avéré que nous couchions notre enfant trop tôt pour son âge et qu’au bout de plusieurs semaines à tourner en rond dans son lit pendant plus d’une heure sans trouver le sommeil, elle avait perdu confiance en sa capacité à s’endormir seule. Un mini-suivi de 2 semaines (offert par Caroline) nous a alors permis de faire la transition vers un nouveau rythme et, surtout, de lui redonner confiance. En quelques jours, notre petit bout avait retrouvé les joies d’un endormissement serein et rapide.

À la différence du premier accompagnement, durant lequel nous avions surtout travaillé sur la mise en place d’un environnement (au sens large) adapté à un sommeil autonome, ce second suivi nous a aidé à nous positionner en tant que « coach ». L’objectif était donc d’aider notre enfant à retrouver confiance en sa capacité à s’endormir seule en lui rappelant ce qui pouvait l’aider à aller en ce sens.

LES BIENFAITS DE NOTRE ACCOMPAGNEMENT AVEC « FÉE DODO » SUR LE LONG TERME

Bien qu’elle soit surnommée « Fée Dodo », Caroline ne possède pas de baguette ni de formules magiques lui permettant d’assurer aux familles qui la consultent que leur(s) enfant(s) rejoindront les bras de Morphée sans aucune difficulté à l’avenir. Le sommeil des enfants et des petit·es en particulier étant en perpétuelle évolution – au même titre que tout le reste d’ailleurs –, leurs besoins d’aujourd’hui ne seront pas les mêmes dans quelques mois/années.

Néanmoins, en nous permettant de comprendre le fonctionnement du sommeil d’un·e enfant d’un point de vue physiologique, en nous aidant à identifier ce qui peut faciliter et empêcher ses (r)endormissements et en nous donnant plusieurs clefs pour (r)accompagner notre enfant vers des endormissements sereins et un sommeil adapté à ses besoins, Caroline nous a permis de faire face à chaque nouvelle difficulté avec calme et confiance. Par ailleurs, son accompagnement initial nous a permis de rester vigilant·es face à certains comportements (nouvelles dépendances lors des endormissements par exemple) et ainsi d’éviter, à bien des reprises, de retomber dans des habitudes néfastes à l’autonomie et à la qualité du sommeil de notre enfant.

Les connaissances que nous avons acquises sur le sommeil des toustes-petites et les besoins de notre enfant en particulier nous ont permis, plus globalement, de prendre conscience de l’importance d’un sommeil suffisant et ininterrompu pour sa santé et son bien-être sur le court, le moyen et le long terme. C’est pourquoi nous organisons notre rythme de vie autour de ses besoins en sommeil ; cela implique de refuser certaines invitations, d’écourter certaines sorties, de renoncer à certains plaisirs… et nous l’assumons pleinement, même si je vois bien que le fait de donner priorité au sommeil de notre enfant ne soit pas toujours compris. Dans une société où l’on a tendance à reléguer le sommeil au second plan – alors qu’il s’agit d’un pilier de notre santé – j’espère vraiment transmettre à notre enfant le plaisir de dormir et l’importance de respecter son rythme biologique… Elle a tout à y gagner, et nous aussi : les moments que nous partageons après une bonne sieste et une bonne nuit de sommeil (pour elle, comme pour nous), sont tellement plus paisibles et joyeux !

MISE AU POINT SUR LE COÛT DES ACCOMPAGNEMENTS

Pour terminer cet article, je souhaiterais faire le point sur le coût des accompagnements proposés par Fée Dodo afin de rassurer, je l’espère, les personnes qui pensent que les consultantes « se font de l’argent sur le dos de parents en détresse » – propos extrêmement offensant tenus ou suggérés par plusieurs personnes ici ou ailleurs et qu’il me semble important de remettre en perspective.

En quoi consiste le travail des consultantes de Fée Dodo ?

Avant de décrypter le coût des accompagnements, je rappelle que Fée Dodo propose des accompagnements personnalisés, qui sont en fait de réelles formations pour les parents. Ces accompagnements permettent, suivant chaque situation familiale et suite à une analyse du contexte, de donner des clefs de compréhension pour modifier des comportements inadaptés ou problématiques et établir un environnement propice au sommeil pour toute la famille. En plus de connaissances approfondies en sommeil, nutrition, allaitement, maternage, motricité libre, fonctionnement du cerveau, développement de l’enfant, c’est une posture de thérapeute empathique et de vraies compétences en parentalité positive, communication non violente et relations sociales et émotionnelles qui sont exigées des consultantes et transmises aux familles. Ces accompagnements peuvent durer de 2 à 4 semaines et représentent de nombreuses heures de travail pour chaque consultante, durant l’accompagnement et en amont, sans parler de la charge émotionnelle à recevoir et de l’énergie à insuffler à des parents qui, bien souvent, viennent vers elles à bout de force.

Qu’est-ce qui est inclus dans un accompagnement ?

Un forfait classique pour bébé de 3-18mois coûte 500 euros HT et comprend 10 heures de travail au minimum, ce qui revient tout au plus à 50€ HT de l’heure, mais souvent bien moins, compte tenu du nombre d’heures de travail fournit en réalité. Ce forfait inclut :

Du coût de chaque accompagnement sont déduits les frais suivants, inhérents à la société – ils représentent 50 % du chiffre d’affaires de Fée Dodo chaque année :

Enfin, comme toute SARL, Fée Dodo paye bien évidemment la TVA, les impôts, etc. et doit déduire des charges sociales de ses revenus.

S’il est possible de se tourner vers d’autres spécialistes du sommeil des bébés et des enfants pour des consultations uniques et ponctuelles à moindre coût, leur travail – aussi sérieux soit-il – ne peut en aucun cas être comparé à un suivi global, approfondi et personnalisé de plusieurs semaines visant à proposer des solutions pour le long terme. Leurs objectifs comme leur approche sont différents. Identifier les raisons pour lesquelles les endormissements et le sommeil d’un·e enfant sont perturbés et palier une dette de sommeil ne peut malheureusement pas se faire en une heure. En revanche, ces consultations peuvent être un premier pas vers l’acquisition de connaissances de bases sur le sommeil des enfants.

L’univers Fée Dodo – au-delà des accompagnements

Même si elle est loin de pratiquer des tarifs excessifs au vu du travail fourni pour chaque accompagnement, Caroline est bien consciente que pour certaines familles, ni les économies, ni l’argent reçu pour la naissance, les fêtes et les anniversaires cumulés ne sont toujours suffisants pour s’offrir ce type d’accompagnements. C’est pourquoi elle espère que ses accompagnements seront bientôt reconnus comme formation éligible au CPF. Cela voudra dire que toute personne travaillant (ou ayant travaillé) en France, pourra utiliser ses crédits de formation professionnelle pour s’offrir les services d’une consultante.

Par ailleurs, l’univers Fée Dodo ne cesse d’évoluer afin que les connaissances de Caroline sur le sommeil des bébés et des enfants soient accessibles au plus grand nombre. Ainsi, Fée Dodo propose désormais :

Pour en savoir plus sur mon expérience avec Fée Dodo, je vous invite vivement à :

Le sommeil de votre (vos) bébés/enfants est-il ou a-t-il été source de souffrances et/ou de préoccupations pour vous ? Qu’est-ce qui vous a aidé (ou pas) à surmonter cette épreuve ?
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