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Mes jolies découVertes #3

Aujourd’hui je vous propose de découvrir 5 des jolis produits et objets éthiques et écologiques que j’ai découverts ces derniers mois : une belle louche en inox (parfaite pour la saison des soupes !), un agenda vraiment bien pensé (pour s’organiser de manière durable !), le livre idéal pour se soigner selon les principes de l’ayurvéda (quand on ne vit pas en Inde !), un shampoing et un baume solide pour s’embaumer de cacao (des pieds à la tête !).  J’essaie petit à petit de remplacer mes ustensiles de cuisine usés par des alternatives plus saines et écologiques donc sans plastique ni aluminium ni revêtements antiadhésifs. Il y a quelques mois, une jolie louche en inox* a remplacé notre vieille louche en plastique. Elle m’a été offerte par Landmade, une boutique d’objets utiles et écologiques que je vous avais présentée dans cet article.

Comme pour tous les produits de chez Landmade, cette louche a été fabriquée par des artisan·e·s qui ont un véritable savoir-faire – parfois transmis de génération en génération – et le souci de créer des objets à la fois utiles, esthétiques, indémodables, durables et équitables. Cette louche-là vient d’un métallurgiste italien spécialisé dans le travail de l’inox et de l’acier. Ce fabricant est à l’origine de la tribofinition, un procédé écologique qui permet de donner une allure de vieille argenterie à l’inox, grâce au frottement mécanique contre un matériau plus dur. Il s’agit d’une méthode simple, pratique et économique désormais copiée par d’autres fabricants à travers le monde. Quant à l’inox, il s’agit  d’un matériau durable très adapté en cuisine car il est inoffensif pour la santé, il ne s’use pas et ne s’altère pas.

Bien que cette louche n’ait rien d’exceptionnel en apparence, le matériau, le processus et l’éthique de fabrication la différencient grandement d’une louche standard. C’est pourquoi je tenais à la mettre en avant et j’espère m’équiper d’autres ustensiles de cuisine en inox lorsque j’en aurai le besoin et la possibilité.

Après avoir quitté les bancs de l’école, je pensais ne plus avoir besoin d’agenda. Comme je l’expliquais dans cet article, je n’ai aucun mal à me souvenir de mes différents rendez-vous, des délais à respecter, des anniversaire à souhaiter et je ne voyais donc pas l’intérêt d’inscrire tout cela dans un agenda ou un calendrier puisque ma mémoire se chargeait de tout retenir pour moi. J’ai toutefois fini par réaliser que cela pesait un peu trop dans ma tête et qu’il serait certainement plus agréable de noter tout cela quelque part afin d’alléger mon esprit et de le rendre plus disponible pour d’autres choses. Pendant plusieurs années, j’ai utilisé un agenda très classique – avec une page par jour – dont j’arrachais les ¾ des pages vides en fin d’année pour en faire des brouillons. J’ai mis longtemps à réaliser que ce format ne me convenait tout simplement pas.

J’ai alors créé mon propre agenda à partir d’un carnet vierge et c’était déjà mieux. Puis j’ai découvert le concept du bullet journal et j’y ai pioché quelques idées pour améliorer la version de mon agenda personnalisé. Je tenais alors enfin entre mes mains tous les éléments de mon agenda idéal. Ce format-là avait toutefois un inconvénient majeur à mes yeux : il fallait le créer soi-même. Si au départ j’aimais l’idée de réaliser mon agenda de A à Z, j’ai assez vite pris conscience que l’exercice était trop chronophage et le résultat bien trop brouillon à mon goût, avec ses traits bancals, ses grilles inégales, ses cases débordantes d’un côté et inutilisées de l’autre. Outre mon souhait d’avoir un agenda homogène, propre et joli, je voulais aussi pouvoir visualiser l’ensemble de l’année, avoir accès à chaque semaine et à chaque mois dès le départ. Or, je n’avais pas envie de passer 3 jours à tracer des traits, écrire des jours et vérifier que je n’en avais pas oublié avant de pouvoir enfin commencer à le remplir de ce qui m’importait vraiment.

J’étais donc heureuse de découvrir MyAgenda365 car il comprend absolument tous les éléments de mon agenda personnalisé idéal (et plus encore), il est prêt à l’emploi et joli. Il contient notamment une double page de planification mensuelle (avec une grille de tracking), un calendrier mensuel ainsi qu’une double page par semaine. Il y a également un calendrier annuel, un calendrier d’anniversaire, des pages pour noter ses envies et objectifs pour l’année à venir, des pages vierges et, gros plus pour moi, des cartes géographiques de la France, de l’Europe et du monde. C’est la seule chose que j’aimais vraiment dans les agendas standard et je suis donc contente de retrouver ces petits plus pour m’évader et réviser ma géographie… depuis mon bureau ! Le design est à la fois sobre et beau, avec des illustrations en noir et blanc et la possibilité d’égayer le tout grâce aux 3 planches d’autocollants colorés livrés avec l’agenda.

MyAgenda365 a été conçu par Jennifer et Jonas, à Rennes, et il est imprimé dans une imprimerie Imprim’vert, en France, sur du papier recyclé. La couverture est en similicuir végane et biodégradable. L’équipe utilise également des matériaux écologiques pour la logistique et les expéditions. 

  Voilà déjà quelque temps que je m’intéresse de près à l’ayurvéda, une médecine traditionnelle et naturelle originaire de l’Inde qui propose une approche préventive et holistique pour prendre soin de soi. Depuis ma consultation avec un médecin ayurvédique il y a un peu plus d’un an et l’identification de mon dosha, je me sens un peu plus en contrôle de ma santé. Grâce à une meilleure connaissance et compréhension de mon écosystème ainsi que des éléments qui contribuent au maintien de son équilibre ou qui peuvent, au contraire, le perturber, j’ai le sentiment d’avoir les clés principales de mon bien-être entre mes mains.

Malheureusement, l’ayurvéda étant une médecine originaire de l’Inde, beaucoup des ingrédients naturels utilisés en prévention ou en soin ne se cultivent pas dans nos contrées ou ne sont pas importés. J’étais donc curieuse de découvrir Le grand livre de l’Ayurvéda adapté à l’occident* de Christine Blin-Chandrika afin de prendre soin de moi selon les principes de l’ayurvéda grâce à des produits locaux ou facilement accessibles en France ou en Allemagne (où je vis actuellement).

L’autrice nous propose ici une véritable bible de l’ayurvéda, avec près de 500 pages d’explications, de recettes et de conseils adaptés à chaque dosha. L’ouvrage se divise en deux parties. Dans la première, “L’ayurvéda et les ressources de la nature issues du monde occidental”, on nous explique les principes de l’ayurvéda et les caractéristiques de chaque dosha avant de faire le tour des vertus des différentes catégories d’aliments, des plantes utilisées en phytothérapie, des huiles végétales, des huiles essentielles, des massages, des hydrolats, des couleurs et des pierres semi-précieuses. Cette première partie permet de se familiariser avec les différents types de soin, leurs usages et leurs bienfaits. Dans la seconde partie, “Les thérapies selon l’ayurvéda”, Blin-Chandrika propose des soins pour soulager différentes maladies de l’appareil digestif et de l’appareil respiratoire, les troubles du système nerveux, du système urinaire, de l’appareil circulatoire, du système reproducteur ainsi que les problèmes de peau, dentaires, buccaux, aux yeux et aux oreilles. Elle passe en revue plus de 70 maladies, troubles et problèmes de santé et propose des soins adaptés à chaque dosha.

Je suis vraiment époustouflée par la densité d’information que contient cet ouvrage. Il est tellement complet que quelconque autre livre sur les soins naturels serait probablement superflu pour toute personne ayant déjà consulté un·e médecin·e ayurvédique et connaissant son dosha. Bien que j’aie un peu hésité avant d’acquérir ce livre, je ne regrette vraiment pas cet achat car c’est une véritable mine d’information sur les soins ayurvédiques qui pourra m’accompagner toute ma vie.

En début d’année, je faisais le point sur ma routine capillaire après 3 ans sans shampoing. J’utilisais alors le Notox de Pachamamaï* conçu pour les cheveux stressés à tendance grasse. Après l’avoir terminé, j’avais envie d’essayer un shampoing plus neutre pour cheveux normaux et j’ai alors opté pour le shampoing solide au cacao de Lamazuna*. Il s’agit d’un joli petit cannelé composé d’ingrédients naturels et, contrairement à beaucoup d’autres shampoings solides, sans huiles essentielles. La poudre de cacao qui donne une agréable odeur au shampoing et qui rend la mousse onctueuse est issue d’une production équitable de République Dominicaine et labellisée bio. Parmi les autres ingrédients, on retrouve des dérivés de coco, des tensioactifs doux et du beurre de cacao.

L’odeur du cacao rend ce produit très agréable à l’usage et j’apprécie vraiment le résultat sur mon cuir chevelu et mes cheveux. Comme tous les shampoings solides naturels, il mousse très peu mais suffisamment pour s’étaler et décoller les peaux mortes ainsi que les poussières de la tête. Il se rince très facilement et il ne fond pas très vite, ce qui évite le gaspillage et permet d’utiliser le même cannelé pendant plusieurs mois (selon la fréquence des lavages bien évidemment). Enfin, point très important pour moi, il ne stimule pas la production de sébum donc un lavage tous les 15 jours me suffit. Par ailleurs, comme tous les produits Lamazuna, ce shampoing est végane et peut s’acheter sans emballage en boutique ou bien être livré dans une petite boîte cartonnée biodégradable. 

Dans ma dernière sélection de jolies découVertes, je vous présentais le beurre de cacao solide de Lamazuna que j’aime beaucoup mais que j’ai fini par remplacer  par le baume solide au cacao, au karité et à l’avocat de Savon Stories*. Savon Stories est une marque familiale franco-anglaise qui propose une gamme de produits entièrement naturels, crus et biologiques fabriqués en Angleterre. J’ai voulu tester ce baume principalement pour des raisons économiques : le beurre de cacao de Lamazuna coûte 12,50 euros pour 25 g et celui de Savon Stories revient à 17 euros pour 70 g.

Ce cosmétique m’a accompagnée tout l’été et m’a servi de produit hydratant pour le visage, le corps et même pour les cheveux. Moi qui ai toujours du mal à me motiver pour m’octroyer ce genre de soin corporel, cela n’a pas du tout été le cas ces derniers mois. Grâce au plaisir olfactif procuré par le baume dont je trouve l’odeur absolument divine et grâce à l’agréable sensation du baume fondant sur la peau, je m’impatientais de pouvoir en appliquer à nouveau après chaque douche ! En outre, le résultat était au rendez-vous, laissant ma peau, d’ordinaire sèche et tiraillante, lisse et apaisée pendant plusieurs jours.

J’apprécie également d’avoir trouvé un produit hydratant zéro déchet, ce qui n’est pas le cas de l’aloe vera et des huiles végétales que j’utilise habituellement pour le visage, le corps et les cheveux. L’aloe vera est vendue dans un flacon en aluminium et l’huile végétale dans une bouteille en verre fermée par un bouchon en plastique. Bien que le verre soit recyclable, le reste ne l’est pas forcément. Ce n’est toutefois pas un produit que je compte utiliser en continu, non seulement parce que les matières premières ne sont pas locales mais aussi parce que j’ai remarqué que la peau de mon visage se portait mieux depuis que j’alternais entre oléogel et beurre végétal pour l’hydratation. Par ailleurs, je trouve ce genre de cosmétique plus difficile d’usage par temps frais. En effet, ce dernier fond bien plus facilement entre les mains lorsqu’il fait plus de 20 degrés. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il est hors d’usage le reste du temps : il faut simplement le frotter plus longtemps entre les mains. Je compte donc réserver l’utilisation de ce baume à l’été ainsi qu’aux voyages car c’est un produit multi-usage plus compact et pratique à emporter que d’autres produits hydratants.

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Quelles sont les jolies découVertes que vous avez faites ces derniers temps ?
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