L’impact écologique des nouvelles technologies et d’Internet en particulier est l’un des premiers sujets qui m’a interpellée lorsque j’ai entamé mon cheminement vers un quotidien plus durable voilà plus de cinq ans. Mon troisième éco-défi, en septembre 2014, avait d’ailleurs pour thème “Se connecter avec modération”. Depuis, j’ai publié plusieurs articles sur le sujet, avec mes réflexions et mes astuces pour utiliser les nouvelles technologies de manière consciente et raisonnée. Outre leur impact environnemental, je suis également préoccupée par leur impact sur notre bien-être et notre équilibre personnel. En tant que prof de jeunes de 16-18 ans, j’observe au quotidien la place que prennent les nouvelles technologies dans la vie des nouvelles générations et leur difficulté à se passer d’un écran ou d’une connection Internet ne serait-ce qu’une heure est particulièrement alarmante je trouve.
Pour moi, les ordinateurs, les tablettes, les téléphones intelligents, le Wifi, etc. sont des outils absolument formidables, tant que nous restons maître·sse·s de leur usage, que l’on sait passer des moments sans et sans frustration, qu’on les utilise à bon escient et qu’ils créent des ponts plutôt que des barrières entre nous. Malheureusement, quand je vois la difficulté de nombre de personnes à se déconnecter, même lors d’activités sociales, ainsi que le temps passé par certain·e·s devant un écran chaque jour, je ne peux m’empêcher de me demander ce que présage un tel usage intensif des nouvelles technologies pour l’avenir de la planète ainsi que pour notre bien-être.
Je suis donc heureuse d’avoir été invitée à participer à une table ronde intitulée “Une rentrée sans écran, c’est possible ?” à La Recyclerie, à Paris, le lundi 10 septembre de 18h30 à 20h00, aux côtés de Francis Jauréguiberry, docteur en sociologie et professeur à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et de Ferdinand Richter, représentant d’Ecosia France. Ensemble, nous discuterons de l’impact du numérique sur la planète et sur notre bien-être et j’espère que vous serez nombreux·euses à vous joindre à nous !
Pour participer, il suffit de vous inscrire (gratuitement) par ici.