Merci aux 360 lecteurs et lectrices qui ont pris le temps de répondre à mon questionnaire et m’ont donné leur avis pour les éco-défis de 2016. Moi qui avais plus d’idées que de mois dans l’année, cela a facilité mon tri et mon choix !
J’ai sélectionné les thèmes en fonction de mon intérêt personnel d’abord, il faut bien l’avouer, mais aussi en fonction de ce qui vous motivait davantage et des domaines dans lesquels certains d’entre vous pourriez m’aider. Comme je l’expliquais dans cet article, je me sens un peu dépassée par l’ampleur des éco-défis et aussi dépassée par ma propre envie de les faire évoluer alors que je n’en ai ni le temps, ni les moyens. La seule manière de les faire avancer dans la direction qui m’inspire était donc de faire davantage appel à vous qui avez tant à apporter et à partager sur différents thèmes qu’il me tient à coeur de mettre en avant sur le blog.
Vous serez probablement déçu-e-s de voir que certains thèmes suggérés ne figurent pas dans le programme de 2016. Étant donné qu’il n’y a que 12 mois dans l’année et que j’ai décidé de ralentir le rythme afin de me et de vous laisser le temps d’amorcer une véritable réflexion et des changements concrets autour de chaque thème, je ne pouvais tous les inclure dans l’année. Néanmoins, comme d’habitude, cela ne m’empêchera pas de rédiger des articles sur des sujets hors éco-défi ou de garder ces thèmes pour l’année suivante (si vous êtes encore là !).
Vous serez aussi peut-être déçu-e-s de ne pas trouver les idées que vous aviez suggérées au programme. Cela ne veut pas dire qu’elles ne m’intéressent pas mais soit elles ont déjà été abordées lors de précédents éco-défis, soit elles ne me concernent pas directement, soit elles s’éloignent trop des thématiques de ce blog.
Voilà donc comment j’en suis venue à établir le programme des éco-défis de 2016 que voici :
Voici maintenant un peu plus de détails sur le programme de chaque mois.
Il y a tant de bienfaits à avoir son propre potager : manger bio, local et de saison à moindre frais et profiter du plaisir de voir la vie pousser sous nos yeux au quotidien. Alors pour démarrer l’année, on fera le tour des fruits, des légumes, des fleurs et des aromates que l’on peut faire pousser en toute simplicité sur son balcon au fil des saisons. Grâce à l’aide de jardiniers et jardinières passionné-e-s et expérimenté-e-s, on apprendra où trouver les graines, quand les planter, comment les entretenir et organiser son calendrier du potager.
Pour enchaîner, nous nous pencherons sur les aspects pratiques du potager de balcon : s’équiper avec un petit budget et sans s’encombrer, reconnaître les matériaux écologiques et durables, privilégier la récup et les DIY. On parlera aussi des documents pratiques pour trouver de l’inspiration et des réponses à nos questions au fil de l’année : blogs, sites, livres, magazines… Ainsi, en mars, on devrait être fin prêts à démarrer notre potager de balcon !
Que ceux et celles qui n’ont ni jardin ni balcon se rassurent : vous pourrez à votre tour découvrir plein de belles et délicieuses plantes à faire pousser à l’intérieur ! En mars, préparez-vous à faire germer des graines, à faire pousser des restes de légumes, à planter des aromates et à mettre un peu plus de vert chez vous tout simplement !
Si manger végétal est une évidence pour moi, manger local l’est tout autant. Je trouve toutefois qu’il n’est pas toujours évident de combiner les deux ! Pourtant, la nature est bien faite et l’on peut trouver dans sa région, son pays et/ou aux environs (presque) tout ce dont on a besoin pour se nourrir de manière saine et équilibrée. En avril, le but sera donc de découvrir tous les aliments qui sont produits aux alentours de chez soi (à chacun-e de définir ce qu’il/elle considère comme étant local), de chercher à savoir comment ils sont produits et où l’on peut s’approvisionner.
Après avoir découvert la diversité des aliments qui sont produits dans notre région/pays/coin du monde, le but sera de manger aussi local et végétal que possible. Il conviendra à chacun-e de se fixer un objectif lui permettant de réduire la part de produits exportés et d’augmenter la part d’aliments locaux dans son assiette : 50%, 75%… voir 100%… le but étant que cet objectif, comme pour tous les éco-défis, soit gérable sur le long-terme.
On parle beaucoup de minimalisme en terme d’objets, de possessions… mais je n’ai jusque-là pas vu de discussions poussées au sujet du minimalisme alimentaire. À une époque et dans une société où l’on a accès à une multitude d’ingrédients, de recettes, d’ustensiles, quand on aime cuisiner on peut facilement se laisser happer par l’envie de tout tester ! En juin, notre défi sera de réaliser des plats simples, variés et savoureux sans trop d’ingrédients ni appareil sophistiqué, en privilégiant les produits locaux, végé et peu dispendieux. On parlera aussi d’organisation pour gagner du temps en cuisine de manière générale. Parce que le minimalisme c’est aussi ça : se simplifier la vie, faire des économies et gagner du temps…
Je suis convaincue que l’écologie environnementale passe d’abord par l’écologie de soi. Être bien dans sa peau et dans sa tête permet d’être mieux disposé à prendre soin de la vie qui nous entoure. En outre, dans une société où manger végé, faire ses courses en vrac, refuser le superflu etc. concerne encore une minorité de personnes, on est souvent amenés à devoir se justifier, à faire face aux critiques et aux jugements, ce qui est épuisant. Ce mois de juillet sera donc consacré à la découverte de différentes techniques simples, accessibles et gratuites que l’on peut adopter au quotidien pour se détendre, apaiser son corps et son esprit et faire le plein d’énergie. On parlera de pleine conscience, de respiration, de méditation, de yoga et de massages.
Après s’être familiarisés avec les techniques naturelles pour prendre soin de soi, on se concentrera sur les produits naturels, bio et véganes que l’on peut appliquer sur le visage, le corps ou les cheveux : huiles et beurres végétaux, huiles essentielles et autres produits bruts ou pré-mélangés utilisés couramment en slow cosmétique. Le but sera de trouver un minimum d’options pouvant répondre à un maximum de nos besoins tout en se renseignant sur la provenance, la fabrication et l’impact de ces différents produits.
Les plantes ont de fabuleux pouvoirs et ce n’est pas parce que le métier d’herboristerie n’est pas reconnu en France que l’on n’en profitera pas ! En septembre, j’espère que grâce à l’aide d’expert-e-s en la matière nous apprendrons à connaître les vertus et les utilisations des différentes plantes qui peuvent nous faire du bien.
En octobre on partagera nos idées pour transformer tous genres de matériaux ou objets qui partiraient autrement au recyclage ou à la déchèterie afin de leur donner une seconde vie et d’en faire de jolis objets utiles pour soi ou à offrir. Des rouleaux de papier toilettes aux vieux vêtements en passant par les palettes ou les magazines, on essayera de trouver des idées pour transformer tout ce qui peut l’être ! Que l’on se considère créatif/créative ou pas, il devrait y avoir des idées pour tous les talents !
Du calendrier de l’Avent au repas en passant par les cadeaux et les déco, le mois de novembre sera consacré aux préparatifs de Noël pour que cette fête soit aussi éthique qu’écologique. Au travers de nos échanges d’idées, le but sera de se recentrer sur l’essentiel : pourquoi chacun d’entre nous célèbre-t-il Noël, quel sens veut-il/elle donner à cette fête et de quoi/de qui a-t-on vraiment besoin pour lui donner ce sens-là ?
Étant donné le succès du calendrier de l’Avent de cette année, j’ai bien envie de proposer un nouvel éco-défi sous cette forme pour décembre prochain. Je ne sais pas encore quel sera le thème mais ce ne sont pas les idées qui manquent… je ne vous en dis pas plus car quoi qu’il en soit il s’agira d’une surprise !
Comment contribuer à ces éco-défis ?
Si vous avez de l’expérience et des connaissances dans l’un ou plusieurs de ces domaines et que vous aimeriez collaborer, partager vos astuces, vos réflexions, vos difficultés ou faire connaître des produits, il y a 3 possibilités :
- Si vous avez un blog, nous pouvons réfléchir ensemble à un ou plusieurs articles que vous pourriez publier pour “alimenter” l’éco-défi. Ces billets seront ensuite partagés dans le groupe Facebook des éco-défis et dans la newsletter.
- Si vous avez une boutique ou proposez des services en lien avec l’un des thèmes, nous pouvons réfléchir ensemble à différentes formes de collaborations.
- Si vous n’avez ni blog ni boutique, je pourrais partager votre expérience via un article-interview sur Echos verts.
Alors si vous souhaitez contribuer à un ou plusieurs de ces éco-défis d’une de ces 3 manières, je vous invite à me contacter par email au moins 2 mois avant le début de l’éco-défi. Organiser ces collaborations prend du temps donc je ne pourrai peut-être pas accepter toutes vos propositions alors si vous êtes réellement intéressé-e-s je vous suggère de me contacter au plus tôt (il n’est pas trop tard pour les éco-défis de janvier et février). Même si vous m’avez déjà fait part de votre intérêt pour collaborer sur certains thèmes via mon questionnaire, maintenant que vous connaissez les détails et le timing je vous invite à me contacter à nouveau si vous êtes toujours motivé-e-s.
Dans votre mail, merci de spécifier à quel(s) éco-défi(s) vous souhaiteriez contribuer, quelles sont vos connaissances en la matière et de quelle manière précisément vous aimeriez vous investir. Si vous ne recevez pas de réponse de ma part immédiatement, ne vous en faites pas !
Inscriptions aux éco-défis et newsletters
Comme cette année, vous pourrez vous inscrire aux éco-défis chaque mois afin de recevoir la newsletter avec les liens les plus intéressants, utiles et pratiques partagés dans le mois. Bien que vous soyez plusieurs à me l’avoir demandé, je ne souhaite pas faire d’inscriptions à l’année pour 3 raisons. D’abord parce que ça m’obligerait à gérer 2 formulaires d’inscriptions et aujourd’hui je ne peux me permettre de consacrer encore plus de temps à mon blog qui représente un travail monstre mais ne me rapporte rien financièrement parlant donc il faut bien que je garde du temps pour entretenir une activité professionnelle rémunérée à côté. Ensuite, parce que le nombre de newsletters que je peux envoyer gratuitement est limité donc il m’importe que les personnes qui s’inscrivent chaque mois soient réellement intéressées par la thématique à ce moment-là. Enfin, je me réserve la liberté de changer le programme en cours d’année donc ça m’ennuierait que vous receviez des newsletters sur des thèmes qui ne vous intéressent peut-être pas.
J’espère que ce programme vous enthousiasme autant que moi et que vous serez encore nombreux et nombreuses à me rejoindre pour relever ces éco-défis dans la bienveillance et la bonne humeur chaque mois !