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{Éco-défi} Apprendre à connaître, respecter et protéger les animaux

Il y a ceux que l’on admire dans les documentaires, au cours de balades dans la nature ou de plongées sous-marine…

Il a ceux que l’on enferme pour pouvoir les admirer de plus près, dans des cages, des aquariums, des parcs et des zoos…

Il y a ceux que l’on dresse pour se donner en spectacle, dans les cirques et les parcs d’attraction…

Il y a ceux qu’on pousse à se battre entre eux ou contre des êtres humains, pour nous divertir…

Il y a ceux qui partagent notre quotidien, qui font partie de notre famille et qui nous tiennent compagnie

Il y a ceux qui deviennent nos compagnons de loisirs

Il y a ceux qui nous aident à accomplir diverses tâches….

Il y a ceux que l’on chasse ou pêche, par tradition et par plaisir…

Il y a ceux dont on collecte le miel…

Il y a ceux dont on ramasse les oeufs…

Il y a ceux que l’on insémine artificiellement pour en tirer un maximum de lait…

Il y a ceux que l’on déguste sous forme de rôtis, d’escalopes ou de filets…

Il y a ceux dont on transforme la peau, les poils, les plumes, les écailles, les soies ou la fourrure en accessoires, articles textiles ou décoratifs…

Il y a ceux que l’on mutile pour transformer leurs plus beaux atours en souvenirs…

Il y a ceux que l’on capture pour extraire de leur corps les parties aux soi-disant bienfaits pour notre santé…

Il y a ceux à qui l’on fait subir toutes sortes d’expérimentations, au nom de la science et du progrès… 

D’un côté, il y a les animaux que l’on s’évertue à protéger, à soigner, à aimer, et puis de l’autre, il y a  les malchanceux… ceux que l’on s’autorise à manipuler, à maltraiter, à tuer, à dépouiller, à dépecer, à manger, à priver de liberté…

Si l’être humain n’a rien de comparable aux autres espèces animales pour certains, il est prouvé qu’ils sont, comme nous, dotés de systèmes nerveux leur permettant de ressentir le plaisir comme la souffrance et qu’ils ont tous des besoins vitaux, essentiels à leur bien-être physique et moral: se nourrir, se reposer, interagir avec les membres de leur espèce et la liberté de mouvements dans leur espace naturel.

L’être humain s’autorise néanmoins à choisir quelles espèces animales méritent de vivre dans des conditions favorables à leur bien-être physique et moral et lesquelles n’en valent pas la peine. Il s’est accordé le droit de décider qu’à l’heure où certaines bénéficieraient de sa protection, d’autres ne seraient épargnées d’aucune souffrance, ou presque.

Pourquoi et de quel droit ? Ces questions ainsi que leurs implications éthiques et écologiques me tourmentent de plus en plus…

Plusieurs de ces choix et comportements socio-culturels semblent aujourd’hui intégrés dans nombre de mentalités comme étant des choix et des comportements naturels… Dans la majorité des sociétés aujourd’hui, l’exploitation des animaux, à différentes fins et à différents degrés, s’est normalisée à tel point que le comportement violent dont nous faisons preuve à leur égard nous semble légitime, voire nécessaire ou essentiel à notre survie.

Pourtant, de plus en plus de personnes qui, pour des raisons éthiques et/ou écologiques, ont fait des choix leur permettant de cesser de contribuer à l’exploitation des animaux nous prouvent qu’il est tout  à fait possible de vivre confortablement et en bonne santé sans leur faire de mal…

Elles nous prouvent également que s’intéresser au bien-être animal ne se fait pas au détriment de l’intérêt que l’on peut porter au bien-être des humains… L’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire ! Nous faisons tous partie d’une même planète: prendre soin des animaux, c’est prendre soin de son environnement et prendre soin de son environnement, c’est prendre soin de la source même de notre vie…

Les objectifs de cet éco-défi

Pour ce nouvel éco-défi, j’aimerais prendre le temps de m’informer et d’échanger autour de différentes questions et problématiques liées au bien-être et à l’exploitation des animaux.

Il ne s’agit pas d’un évènement militant, mais d’une opportunité de s’informer et de bousculer les idées reçues.

Il ne s’agit pas de devenir l’ami des bêtes, mais d’apprendre à les connaître.

Il ne s’agit pas de les traiter comme des êtres humains, mais comme des êtres vivants sensibles et intelligents avec des besoins essentiels à leur bien-être physique et moral.

Il ne s’agit pas de discuter du rôle des animaux sur Terre, mais de notre rôle en tant qu’êtres doués de raison et de sentiments.

Il ne s’agit pas de blâmer la société, mais de reconnaître l’impact de nos choix personnels.

Il ne s’agit pas de juger les autres, mais de se remettre en question.

Il ne s’agit pas de suivre un modèle, mais de prendre conscience de ce que nous pouvons faire à notre échelle, à court terme et à long-terme, pour contribuer à l’harmonie de la vie sur Terre.

Je vois cet éco-défi à la fois comme une plateforme d’échanges bienveillants et une quête personnelle. D’une part, il s’agit d’une opportunité d’échanger avec des personnes aux habitudes similaires ou différentes mais toutes soucieuses de l’impact éthique et écologique de leurs choix impliquant directement ou indirectement le bien-être des animaux. D’autre part, il s’agit d’une opportunité pour remettre en question des aspects de notre propre raisonnement et de notre propre comportement que la société dominante ne nous poussera pas à faire de si tôt…

Bien heureusement nous avons la chance d’être des êtres libres: libres de choisir nos valeurs, libres d’imaginer notre avenir et libres d’agir à son image… Nous avons aussi le pouvoir de nous exprimer et de protéger ceux qui ne sont pas en mesure de le faire…

Les 3 étapes de l’éco-défi

 

Pour commencer, il me semble important d’en apprendre plus sur la sensibilité et l’intelligence des animaux. Je pense que tant qu’on croira qu’ils ne ressentent rien et tant qu’on les considérera comme des êtres « inférieurs », on ne comprendra pas la nécessité de les traiter avec le respect qui se soit à tout être vivant. 

Pendant cette première étape, je vous invite donc à partager les ressources, les histoires et les expériences qui démontrent que les animaux sont des êtres sensibles, éprouvant des besoins ainsi que des émotions et qui sont capables de nouer des liens entre eux et avec les êtres humains.

Ensuite, il s’agira d’ouvrir les yeux sur les innombrables manières dont l’être humain exploite les animaux dans divers contextes et à différentes fins. Que ce soit dans le domaine de l’alimentation, du textile, du tourisme, des loisirs, des cosmétiques ou de la santé, nombreuses industries dépendent en grande partie d’animaux. 

Durant cette 2ème étape, je vous invite donc à réfléchir aux différents secteurs dans lesquels l’être humain a pris l’habitude d’exploiter les animaux et à vous renseigner sur l’implication éthique de ces choix, ainsi que leur impact social et environnemental. Y a-t-il des cas dans lesquels il est possible d’interagir avec les animaux sans les exploiter ni leur causer de tort ? Quels choix pouvons nous faire en tant que consommateur pour ne plus contribuer à l’exploitation abusive des animaux ?

Enfin, j’aimerais mettre en avant les individus et les associations engagés dans la protection des animaux. Ceux qui, à leur échelle, osent élever la voix, exprimer leur indignation et surtout agir pour éveiller les consciences sur le décalage entre les valeurs de paix et d’égalité prônées par nos sociétés et la triste réalité.

Pour cette dernière étape, je vous invite donc à présenter les individus et associations, les personnes de votre entourage qui agissent dans l’ombre, comme celles qui ont acquis une certaine notoriété et dont les efforts dans le domaine de la protection du bien-être animal méritent de faire écho.

Participer à l’éco-défi

Comme je vous en ai déjà parlé ici, je prépare cet éco-défi en collaboration avec Émilie du blog Nous sommes tous des graines ainsi que plusieurs autres lectrices, blogueuses et ambassadrices de diverses associations qui ont proposé et accepté de répondre à mes questions pour enrichir nos réflexions et nos échanges tout au long du mois de mars.

Si vous aussi vous êtes motivé-e-s pour participer à cet éco-défi je vous invite à vous inscrire par ici et si vous voulez également contribuer d’une manière ou d’une autre, il y a différents moyens de le faire, comme expliqué sur la la page d’introduction des éco-défis. Que vous meniez déjà un mode de vie « exemplaire » à l’égard des animaux ou que vous ignoriez encore tout ou presque des problèmes liés à l’exploitation des animaux, je vous invite vivement à vous inscrire : nous avons tant à apprendre les un-e-s des autres !

Si vous êtes sur Facebook, je vous invite à partager vos réflexions et vos trouvailles autour de chaque étape, dans le groupe Facebook. Vous pouvez aussi télécharger cette bannière que vous arborerez fièrement j’espère et qui incitera peut-être vos amis à s’inscrire à l’éco-défi.

D’ailleurs, je compte sur vous pour  inviter vos lecteurs/lectrices, ami-e-s et connaissances à relever cet éco-défi avec nous ! Je suis convaincue que les graines vertes semées durant ce mois ont le pouvoir d’implanter des changements profonds et vertueux dans notre manière de voir, de respecter et de protéger la Vie.

Quels sont vos motivations et vos objectifs personnels pour cet éco-défi ?
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