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L’Île de Vancouver : berceau d’échos verts

Aujourd’hui, j’ai choisi de vous présenter l’endroit qui m’a le plus rapproché de la nature, m’a poussé à changer ma relation à l’environnement et m’a inspiré la création d’Échos verts: l’île de Vancouver au Canada… Une île où j’ai d’abord été lycéenne de 2000 à 2002 et où je vis et travaille depuis 2011.

3 idées reçues sur l’Île de Vancouver

Étant donné tout ce qu’il y a à dire sur la faune, la flore et la relation entre les habitants et leur environnement, je consacrerai une série d’articles à ce sujet. Pour l’inaugurer, je vous invite à faire le tour du top 3 des idées reçues que je me retrouve le plus souvent à corriger quand je parle de l’Île de Vancouver avec des personnes qui ne connaissent pas le coin…

J’ai beau dire que je vis sur l’Île de Vancouver, lorsqu’on prend de mes nouvelles, on me demande généralement: “Alors, comment ça va à Vancouver?”. Même si elles font partie du même pays et de la même province- la Colombie Britannique, sur la côte ouest du Canada-, l’Île de Vancouver et la ville de Vancouver sont bien distinctes.

Vancouver est une ville de 603 000 habitants et l’île de Vancouver est une île du Pacifique de plus de 759 000 habitants. Victoria, qui compte environ 80 000 habitants, est la ville principale de l’île et la capitale de la Colombie Britannique. Pour se rendre de l’île de Vancouver à la ville de Vancouver, il faut traverser le détroit de Georgie, large de 18,5 à 55 km par endroits.  Le ferry ou l’avion s’imposent donc pour voyager entre les deux.

Alors quand on me demande comment ça va à Vancouver, c’est un peu comme si on demandait à un Corse, comment ça va à Marseille! Outre la distance qui les séparent et leur différentes superficies, l’île de Vancouver et la ville de Vancouver sont deux endroits singuliers aux paysages et aux charmes différents…

Une fois qu’on a réalisé que je vis sur une île, on a tendance à s’imaginer que je dois m’y ennuyer et/ou que je dois en avoir fait le tour un bon nombre de fois… Or, ce n’est pas le cas.

L’Île de Vancouver fait 460 km de long, soit l’équivalent de la distance entre Grenoble et Paris, et 80 km le large, soit à peu près la distance entre Lyon et Grenoble. Sa superficie est de 32134 km carrés: elle est donc près de 4 fois plus grande que la Corse. En outre, il n’existe qu’une seule autoroute qui traverse l’île en long et qu’une seule autoroute qui traverse l’île en large (en vert sur la carte ci-dessous): certains endroits sont par conséquent très sauvages et seuls les véhicules tous terrains et les randonneurs peuvent y accéder. On ne fait donc pas le tour de l’Île de Vancouver aussi rapidement qu’on ferait le tour de la ville de Vancouver…

Enfin, à partir du moment où l’on sait que je vis au Canada, on se préoccupe de savoir comment je fais pour y supporter le froid l’hiver, voir toute l’année! Le Canada fait 9,98 millions de kilomètres carrés, soit 15 fois plus que la France, s’étend sur une distance d’environ 9000 km de long (de l’Alaska à l’Atlantique) et plus de 4250 km de large (de l’Arctique à la frontière Nord des USA). Les températures sont donc très variées, non seulement d’une province ou d’un territoire à l’autre, mais aussi d’une extrémité à l’autre de chaque province ou territoire.

L’Île de Vancouver bénéficie d’un climat océanique et du climat le plus doux de tout le Canada. En moyenne, il fait 25° l’été et entre 0° et 7° l’hiver, rarement moins. Bien qu’il neige généralement assez pour faire du ski à Mount Washington, l’unique station de sports d’hiver de l’île, il neige peu et rarement plus bas. Ces 3 dernières années la neige est tombée 3 fois et elle n’a jamais tenu plus de 3-4 jours.  Sur l’île de Vancouver, on n’a donc pas si froid que ça… La preuve en photo ci-dessus: j’étais en débardeur sur la plage il y a 2 jours!

Maintenant qu’on sait tous que je vis sur une île dont je suis loin d’avoir fait le tour et où j’ai peu de chances de faire des bonhommes de neige hiver comme été, dans le prochain article de cette série, je vous ferai découvrir les richesses de la flore et des paysages de l’Île de Vancouver qui m’ont permis d’apprécier davantage mon environnement.

Connaissiez-vous l’Île de Vancouver ? Y a-t-il un lieu en particulier qui a changé votre relation à l’environnement ?
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