Elles peuvent accompagner et rehausser toutes sortes d’apéritifs, d’entrées, de soupes, de plats, de boissons ou de desserts et leur apporter une jolie touche déco, fraîche, originale, savoureuse et colorée. Quel que soit leur usage, les graines germées sont des ingrédients dont la richesse en acides aminés, vitamines, oligo-éléments, fibres et enzymes font d’elles des aliments stars de l’alimentation vivante. Personnellement, si je les aime beaucoup, je dois avouer que c’est surtout et avant tout pour le plaisir de les observer pousser dans ma cuisine… Je trouve cela tellement fascinant de voir des graines germer sous mes yeux au fil des jours et de pouvoir me régaler de leurs petites pousses seulement quelques jours après les avoir fait tremper dans l’eau !
Grâce au livre Graines Germées de Valérie Cupillard, je m’initie petit à petit au monde fabuleux des graines germées qui est bien plus vaste et propice à la création culinaire que je ne l’avais pensé ! Dans son livre divisé en deux sections- conseils pratiques et recettes– l’auteure nous explique tout ce qu’il faut savoir concernant la germination des graines et leur utilisation. Pour moi qui n’y connaissais pas grand chose sur ces petits trésors du monde végétal, j’ai trouvé ce guide fort pratique, intéressant et inspirant. Voici un aperçu de son contenu.
Conseils pratiques pour une bonne germination
Dans cette première section, Valérie Cupillard nous présente l’intérêt nutritif des graines germées, elle nous explique la différence entre les graines germées et les jeunes pousses puis elle nous parle de l’usage des germoirs pour faire pousser des céréales permettant la réalisation de jus d’herbe. On passe ensuite à l’aspect pratique en faisant le tour des types de germoirs, de leurs avantages et inconvénients, puis des variétés de graines germées avec des détails sur leurs saveurs, le trempage, les rinçages, le temps de germination, la conservation et les conditions idéales pour obtenir de délicieuses pousses.
Étant novice en la matière, j’ai trouvé cette première section fort utile car elle m’a guidé dans mon choix de germoirs et de graines. J’ai opté pour deux germoirs en verre avec une grille inoxydable : un pour les graines fines à mucilage qui ne nécessitent pas de trempage et un second pour toutes les autres. Le premier est un modèle fabriqué en France vendu chez Nature et Découvertes dans un emballage en carton pour 12,95 euros. Le second est fabriqué par une marque allemande, Eschenfelder, et c’est le seul que j’ai pu trouver dans cette taille sans plastique ; il est également vendu dans un emballage carton. Il se trouve sur divers sites, en France comme en Allemagne, et son prix varie de 14 à 17 euros. Il est aussi possible d’utiliser des germoirs fait maison, ce qui revient bien moins cher si l’on a déjà tout sous la main. Ana de Mon Petit Balcon partage son DIY pour faire germer des graines non mucilagineuses et sur Plaisir Vegan vous trouverez un autre tuto ultra simple pour les graines mucilagineuses.
Concernant les graines, je n’ai pas beaucoup expérimenté pour le moment. Dans le souci de ne pas m’encombrer, j’ai choisi 3 sortes que je renouvellerai ou remplacerai une fois mes paquets terminés : la roquette, le fenugrec et un mélange pour salades. Mais étant donné que j’ai un gros faible pour la roquette, c’est la seule que j’ai fait germer pour le moment !
Les recettes
Dans la deuxième section du livre, Valérie Cupillard nous propose une belle diversité de recettes dans 7 catégories différentes : apéritifs, soupes et veloutés de légumes, sauces et jus d’herbe, compositions crues, plats, “fromages” et enfin, desserts et fruits. La plupart des recettes sont végétaliennes, même dans la section “fromages”. Sur une soixantaine de recettes, 4 contiennent du fromage de chèvre ou des oeufs.
Toutes les recettes semblent très simples à réaliser et font appel à une quantité limitée d’ingrédients communs et accessibles. Seul bémol, il faut un extracteur de jus ou une centrifugeuse pour réaliser les 4 jus/cocktails, ce que tout le monde n’a pas forcément sous la main. Pour le reste, une planche à découper, un bon couteau et un mixeur feront l’affaire ! Il y en a pour toutes les saisons, et même si la majorité des créations se consomme froide, il y en a aussi quelques unes pour se réchauffer dans les catégories plats, soupes et veloutés.
Comme je n’ai pas fait germer beaucoup pour le moment (et compte tenu du fait que j’ai tendance à les manger tout de suite après les avoir “récoltées” !) je n’ai pas encore réalisé de recettes de ce livre. Ce n’est toutefois pas par manque d’envie car elles sont très appétissantes et surtout très rapides à réaliser (en dehors du temps nécessaire à la germination des graines bien évidemment). En outre, je trouve qu’elles mettent très bien en avant la simplicité et la beauté de la cuisine végétale. Les canapés de polenta au paprika et au chou rouge, le velouté de courgette et fenugrec et le risotto crémeux au tournesol seront certainement les premières que je testerai !
Merci, je cherchais un livre pour aborder le sujet avec plus de professionnalisme !
Je ne sais pas quel genre de détails tu cherches mais pour info, celui-ci reste tout de même très basic 🙂
Je cherche quelque chose d’un peu plus abouti que mes petites expériences isolées, je pense que dans un premier temps, il fera l’affaire.
salut! hum les graines germées… ça me fascine tout autant que toi!! ici j’ai gouté fenugrec et lentilles,j’adore les 2.
Je compte justement tester le fenugrec prochainement 🙂
J’ai testé les graines de radis noir, avec la recette suivante qui est vraiment simple à réaliser! Au programme des prochains tests : pois chiches germées, salades avec lentilles germées, et je cherche aussi des recettes avec des germes de roquette car j’adore aussi!
Moi j’aime bien utiliser la roquette pour garnir mes burgers 🙂
Indispensable article Natasha !
Mes graines préférées sont celles de radis noir…. Hum , un goût très prononcé et légèrement piquant.
Je trouve » joyeux » de faire pousser ses graines et de les ajouter à chaque plat par-ci par-là!!
Et ça donne une autre dimension au temps…. Comment expliquer cela? On prend le temps de voir pousser et c’est un petit bonheur!
Et le livre est super!
Merci Natasha.
Oh je crois que les graines germées de radis noir me plairont aussi 🙂 !
Coucou, je fais régulièrement germer des graines d’alfalfa et aussi des haricots mungo, que j’aime beaucoup ! Tu me donnes envie d’essayer la roquette et aussi de me plonger dans ce bouquin ! Je suis passée à la biblio mais il ne figure pas dans le catalogue, snif ! Merci pour cet article Natasha
Ah dommage, peut-être peux-tu leur suggérer de l’ajouter à leur collection ?
Livre très complet que j’aime presenter lors de mes cours de cuisine sur Uriage ou en consultation pour presenter les graines germées.
Merci pour ton avis sur ce livre 🙂
Merci pour la suggestion parce que je manque d’idées une fois que j’ai mes graines germées. J’ai un livre qui explique toutes les techniques de germination mais très pauvre en recettes. Là, j’ai l’impression que tu as une belle source.
Toujours sur la cuisine, je suis aussi en train de développer la préparation des fanes au lieu de les mettre au composteur. Fanes de chou rave, de carottes…. tout y passe en soupes, galettes, terrines et c’est super bon.
Je n’ai encore jamais cuisiné de fanes mais ça me dit bien aussi 🙂
Pour faire simple, pour les fanes, tu enlèves les parties ligneuses (les grosses tiges) et tu les cuisines comme les légumes. J’ai complètement raté une soupe de fanes de carottes qui était pleine de fibres bien qu’elle ait été mixée longtemps.
En revanche, les fanes de radis et de navets sont tendres. Et en plus, les légumes primeurs arrivent, ne te prive pas 🙂
Je m’aide du livre « je cuisine les fanes » paru aux éditions terre vivante.
Dans une galette avec des flocons, sais-tu comment faire le liant sans œuf, d’ailleurs ? Merci 😉
Merci pour tes conseils Maluch ! Voici les conseils de l’association végétarienne de France pour remplacer les oeufs ainsi qu’un article très complet d’Antigone XXI. Personnellement, dans les galettes j’opterais pour des graines de lin ou bien de la fécule 🙂
Merci beaucoup pour les conseils pour remplacer les oeufs. Je vais tester dès ce week-end.
Là je suis trop fière, j’ai fait mon premier lait d’amande maison aujourd’hui. J’ignorais que c’était aussi facile. Et j’ai une chouette pâte à tartiner au chocolat avec le reste des amandes. Vivement demain matin sur une tartine grillée 😉
Les laits végétaux sont très simples à réaliser en effet ! Personnellement j’en consomme de manière tellement irrégulière que je n’ai pas encore réussi à m’organiser pour les faire maison car je sais rarement à l’avance combien il m’en faudra pour les jours d’après. Mais je compte bien changer ça car cela me permettra de faire quelques économies et de réduire mes déchets aussi… Et super ton idée de réutiliser l’okara dans une pâte à tartiner ; je la garde dans un coin de ma tête 😉